Introduction
Face à la diminution des ressources énergétiques et l’accroissement de la pollution, il est devenu urgent de trouver des alternatives aux énergies actuelles et ce notamment dans le domaine des transports. En 1997, 140 pays de la planète ont signé le protocole de Kyoto, qui impose une diminution de 10% des rejets de CO2 d'ici 2010. Il est donc impératif d’adapter nos types de carburants aux contraintes environnementales. L'essence provenant du pétrole a été très longtemps le carburant le plus économique. Mais depuis le choc pétrolier de 1973, certains pays ont voulu assurer leur indépendance énergétique. En France, on s'est orienté vers le nucléaire mais au Brésil et aux Etats-Unis s’est développée la recherche concernant des carburants plus propres et renouvelables : les biocarburants. Aujourd’hui, ils sont mélangés à l’essence ou au gazole à faible pourcentage mais on essaie de démocratiser l’accès à un carburant composé de 85% d'éthanol pur en volume, l’E85. Dix-sept pompes sont déjà ouvertes en France. Il est donc judicieux de se demander : le bioéthanol E85 permet-il une diminution significative des émissions de CO2 fossile ? Notre démarche s’articule donc autour d’une comparaison entre les émissions de CO2 fossile du bioéthanol E85 et de l’essence Sans Plomb 95. Pour cela, il est nécessaire de faire un bilan environnemental, en ne se cantonnant à la seule pollution au pot d’échappement.